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Échec FIV : comprendre les raisons et retrouver de l’espoir

  • Céline Cloarec
  • 26 sept.
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 sept.


Vivre un échec de FIV est une épreuve bouleversante. Chaque tentative porte l’espoir immense de devenir parent… et l’annonce d’un résultat négatif peut provoquer une chute vertigineuse. Je le sais parce que moi aussi, j’ai traversé plusieurs échecs avant de réaliser mon rêve de maternité autrement, par l’adoption.


À travers cet article, je ne vous apporte pas une vérité médicale absolue (ce n’est pas mon rôle), mais une lecture claire, accessible et humaine. Vous trouverez ici à la fois des explications simples sur les causes possibles d’un échec de FIV, et des pistes pour retrouver un souffle d’espoir et de confiance, même quand tout semble s’écrouler.



Quelles sont les raisons possibles d’un échec de FIV ?


Un échec n'est jamais le signe d'un "échec personnel". Les causes sont multiples, souvent médicales et complexes :

Qualité des ovocytes : elle peut diminuer avec l'âge ou selon certains facteurs de santé. Cela influence directement la capacité de l'embryon à se développer.

Qualité du sperme : anomalies morphologiques ou faible mobilité des spermatozoïdes peuvent compromettre la fécondation, même en laboratoire.

Développement de l'embryon : tous les embryons ne se développent pas jusqu'au stade du blastocyste. Certains arrêtent leur progression sans raison identifiable.

Implantation dans l'utérus : parfois l'endomètre n'est pas réceptif au moment du transfert, même si l'embryon est de bonne qualité. C'est ce qu'on appelle la "fenêtre d'implantation".

Facteurs immunologiques ou génétiques : plus rares, mais possibles. Le corps peut parfois rejeter l'embryon comme un corps étranger, ou des anomalies chromosomiques empêchent la poursuite de la grossesse.

Facteurs liés au protocole : le dosage hormonal, le moment du transfert, la technique utilisée… Parfois, un ajustement du protocole peut tout changer.


👉 J'entends souvent cette question : "Mais pourquoi moi ?" À dire vrai, même avec la meilleure équipe médicale, la FIV reste un processus fragile et imprévisible. L'échec ne dit rien de votre valeur, il reflète simplement l'extraordinaire complexité de la biologie humaine. Vous n'êtes pas responsable.


Quelles sont les causes d'échec du don d'ovocytes ?


Le don d'ovocytes augmente considérablement les chances de réussite, notamment pour les femmes avec une réserve ovarienne faible ou une mauvaise qualité ovocytaire. Pourtant, il arrive aussi que la FIV échoue malgré cette option. Les raisons possibles :

Problème lié à l'implantation de l'embryon : même avec un embryon de qualité issu d'ovocytes de donneuse, l'endomètre peut ne pas être réceptif.

Facteurs immunitaires : le système immunitaire peut parfois empêcher l'implantation ou provoquer une fausse couche précoce.

Anomalies chromosomiques de l'embryon : même avec de jeunes ovocytes, des anomalies peuvent survenir lors de la fécondation ou du développement embryonnaire.

Qualité de l'endomètre : épaisseur insuffisante, polypes, fibromes, endométriose… L'état de l'utérus joue un rôle majeur.


👉 J'ai accompagné des femmes qui en étaient à ce stade, et la souffrance est immense. "J'ai tout essayé, même ça n'a pas marché…" Cette impression d'impasse peut être dévastatrice. Pourtant, chacune a trouvé un moyen de réinventer son chemin, parfois dans une nouvelle tentative avec des ajustements, parfois dans un autre projet de vie.



Quels sont les symptômes d'un échec de FIV ?


Beaucoup de femmes cherchent à savoir rapidement si la tentative a fonctionné. Je me souviens, moi aussi, d'avoir scruté le moindre signe de mon corps après un transfert, à la recherche d'un indice, d'une preuve. Mais la vérité, c'est qu'il n'y a pas de symptômes fiables avant la prise de sang (bêta-hCG).

Les crampes, tensions dans la poitrine, ballonnements ou saignements légers peuvent tout autant être liés au traitement hormonal qu'à une possible implantation. Le corps est sous l'influence des hormones, et il réagit… mais pas toujours de façon claire.

Seule l'analyse sanguine confirme ou non la grossesse. Et même une absence totale de symptômes ne signifie rien : certaines femmes n'ont ressenti aucun signe et ont pourtant obtenu un résultat positif.


💡 Mon conseil : ne vous infligez pas la torture de l'auto-surveillance permanente. L'attente est déjà difficile, ne la rendez pas encore plus lourde en analysant chaque sensation. Essayez, autant que possible, de vous entourer et de prendre soin de vous jusqu'au résultat. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais votre santé mentale mérite cette douceur.



FIV négative : que faire après 4 échecs de FIV ?


Après plusieurs tentatives infructueuses, le découragement peut devenir écrasant. Après 2, 3, ou 4 FIV négatives, on se demande parfois : "Est-ce que je dois continuer ? Est-ce que c'est encore raisonnable d'espérer ?"

Il n'y a pas de réponse universelle. Mais voici ce qui peut vous aider à avancer :

Faire le point médical : après plusieurs échecs, il est essentiel de réévaluer le protocole avec votre équipe. Avez-vous testé différentes stimulations ? Un bilan immunologique ou génétique a-t-il été réalisé ? Parfois, un changement d'approche (don d'ovocytes, don de sperme, transfert différé…) peut tout changer.

Écouter votre corps et votre cœur : où en êtes-vous physiquement ? Émotionnellement ? Financièrement ? Le parcours de PMA demande une énergie colossale. Vous avez le droit de faire une pause, de souffler, de vous reconnecter à vous-même avant de décider de continuer… ou non.

Envisager d'autres chemins : après plusieurs échecs de traitement de FIV, certaines personnes choisissent de se tourner vers l'adoption, l'accueil d'enfant, ou parfois de redéfinir leur projet de vie autrement. Ce n'est pas renoncer, c'est se donner la liberté de choisir ce qui vous correspond vraiment.


Ce que j'ai appris : il n'y a pas de "bon moment" pour arrêter, ni de "bon nombre" de tentatives. Ce qui compte, c'est que vous vous sentiez alignée avec vos choix, et non poussée par la culpabilité ou la pression extérieure. Votre bien-être doit rester au centre.



Dépression après échec de FIV : comment traverser cette épreuve ?


L'échec d'une FIV n'est pas seulement médical, il est aussi profondément émotionnel et psychologique. Beaucoup de femmes témoignent d'une véritable dépression après un ou plusieurs échecs : tristesse persistante, perte d'intérêt pour les activités quotidiennes, sentiment de vide, troubles du sommeil, pensées noires…

Si vous vous reconnaissez dans ces signes, sachez que vous n'êtes pas seule, et ce que vous vivez est légitime.

Reconnaître ce que vous traversez : mettre des mots sur la souffrance, c'est déjà un premier pas. Ce n'est pas de la faiblesse, c'est une réaction normale face à un deuil : le deuil d'un enfant rêvé, d'un projet de vie, d'une certaine image de soi.

Ne pas rester isolée : parler avec des proches de confiance, rejoindre un groupe de soutien (en ligne ou en présentiel), ou consulter un coach. L'isolement amplifie la souffrance.

Se faire accompagner professionnellement : si les symptômes persistent, n'hésitez pas à consulter. Parfois, un soutien thérapeutique ou un suivi médical est nécessaire pour sortir de la spirale dépressive.

S'autoriser à prendre soin de soi : respiration, méditation, sophrologie, activité physique douce, écriture, art… Tout ce qui reconnecte au corps et à la douceur peut aider. Ce ne sont pas des solutions miracles, mais des ressources précieuses pour traverser la tempête.


💙 Ce que je dis souvent aux femmes que j'accompagne : "Tu n'as pas échoué. Tu vis une épreuve immense, et tu as le droit de la traverser à ton rythme, sans te définir par un résultat. Ta valeur ne dépend pas d'une prise de sang."



Retrouver de l'espoir malgré un échec de FIV


Un échec de FIV peut sembler mettre fin au rêve de devenir parent. Pourtant, de nombreuses femmes et couples témoignent qu'après plusieurs tentatives, une grossesse a pu aboutir. Parfois, c'est le cinquième essai qui fonctionne. Parfois, c'est après avoir changé de clinique, de protocole, ou simplement après avoir pris une pause pour se ressourcer.

Et même au-delà de la médecine, d'autres chemins existent : adoption, accueil d'enfant, parentalité autrement… ou encore la possibilité de réinventer sa vie sans enfant, dans la richesse de ce que vous êtes déjà. S'autoriser à remettre du sens dans ce que l'on vit, à explorer ce qui nous fait vibrer au-delà du projet de maternité.

Moi, mon chemin a bifurqué vers l'adoption. Ce n'était pas le plan initial, et j'ai dû traverser un vrai deuil avant d'accueillir cette nouvelle perspective. Mais aujourd'hui, je sais que c'était mon chemin. Et si je partage mon histoire, c'est pour vous dire que l'espoir ne disparaît pas avec une FIV négative : il peut prendre une autre forme, plus vaste, plus libre, plus légère.



Surmonter l’échec de la fiv


Un échec de FIV est douloureux, profondément injuste, mais il n'est jamais synonyme de fin.

Comprendre les causes, reconnaître vos émotions sans les refouler, vous entourer du bon soutien et vous accorder le droit de respirer peut transformer cette épreuve en un pas de plus vers votre projet… ou vers un nouvel élan de vie.


👉 Si vous vous sentez épuisée par ce parcours, sachez qu'il existe des solutions.

L'accompagnement que j'ai créé mêle le coaching profond à des exercices de sophrologie. Je l'ai conçu pour vous accompagner sur le chemin d'une confiance retrouvée, d'une force intérieure et d'une sérénité déployées, même dans les moments les plus difficiles. Parce que vous méritez de traverser cette épreuve sans vous perdre en chemin.


Vous n'êtes pas seule. Et vous avez le droit de prendre soin de vous, autant que vous preniez soin de ce rêve.


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